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Rechercher Derniers commentaireset si la vie n'avait aucun sens? pourquoi devrai elle n'en avoir qu'un?
pourqu oi devrai elle en avoir un, ét
Par quentin, le 10.02.2009
bien sur que non... c'est plus important d'avoir les bonnes questions plutôt que des réponses à des questions
Par sensvie, le 09.02.2009
le mieux quand même ce sont les questions, non les réponses , non ? lien vers mon blog
Par claire, le 30.01.2009
petite visite. sujet tres interessant et c'est tres bien de presenter votre opinion. je propose un blog tres s
Par georges, le 17.12.2008
· Le sens de la vie
· Vieillir, c'est môche !
· Quelques jolis textes qui méritent à être connus !
· Paradoxes du pouvoir de précognition
· Un cri éparpillé sur internet...
· Qui sommes-nous ?
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Date de création : 14.01.2008
Dernière mise à jour :
01.09.2025
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Pour toi papa, j'ai arrêté le temps pendant une semaine. Enfin pour être plus précis, je me suis arrêté une semaine dans le temps. Car la vie, elle, n'attend pas. Rien ne peut empêcher la Terre de tourner et l'entropie de progresser.
Pendant cette semaine, je me suis remémoré tous nos bons et moins bons souvenirs. Je me suis interrogé, sur le père et la personne que tu as été, et sur celle que moi j'étais. J'en suis ressorti avec plus de questions que de réponses. Mais je crois qu'on peut résumer mes conclusions par un "Tu as été un père distant, mais constant", et pour ça, je t'en remercie du fond du cœur, car c'est déjà beaucoup plus que ce qu'un grand nombre de personnes ont connu.
Ces dernières années avec toi ont été difficiles. Il était devenu difficile d'entrer en relation avec toi et tu n'étais, intellectuellement parlant, plus que l'ombre de toi-même.
Mais, malgré tout ça, et sans que je puisse entièrement l'expliquer, tu es une partie de moi et ta disparition me peine profondément. C'est pour cela que j'ai décidé d'arrêter le temps pendant une semaine. 7 jours pour trouver les mots, pour comprendre, pour faire le deuil. C'était une sorte de dernier hommage pour que notre relation à tous les deux atteigne son paroxysme avant de s'effacer peu à peu au fil du temps. Nous n'aurons plus jamais une connexion aussi forte, des sentiments aussi forts l'un pour l'autre que pendant cette dernière semaine. Le sommet a été atteint, il ne reste plus qu'une lente mais irrésistible descente.
Je crois que c'est ce qui me peine le plus. J'aimerais te garder auprès de moi pour toujours et te réconforter de cette fin de vie qui a été difficile. Mais notre relation est comme du sable qui glisserait peu à peu entre mes mains et s'envolerait sous l'effet du vent. Car le vent est là. Il frappe à la porte. Il a attendu une semaine, mais n'en peut plus d'attendre. Je n'aurai bientôt plus d'autre choix que de lui ouvrir. Cela ne m'empêchera pas de te serrer contre moi aussi longtemps que je pourrais car, même contre l'inévitable, il faut lutter.
Et puis, que me restera-t-il quand tu seras parti ? Il y a une place infinie dans notre cœur pour héberger de nouvelles personnes. Mais je ne suis pas sûr qu'on puisse reboucher complètement un trou qui y a été fait.